US Raon – Paris FC : Le Petit Poucet des Vosges face à l’ogre parisien
Un affrontement historique en Coupe de France
Ce samedi à 18h, l’US Raon-l’Étape (R1) a défié le Paris FC (Ligue 1) au stade Paul-Gasser pour les 32es de finale de la Coupe de France. Ce match représentait bien plus qu’une simple rencontre sportive : c’était l’histoire d’un choc des extrêmes où le Petit Poucet rêve d’un exploit devant près de 3 500 supporters.
Pour la treizième fois en un peu moins de trente ans, le club de football de l’US Raon a disputé un 32e de finale de la Coupe de France Crédit Agricole, une performance remarquable pour cette petite ville lorraine de 7 000 âmes surnommée la « Porte des Vosges ».
Un écart abyssal entre les deux clubs
L’affiche symbolise parfaitement l’esprit de la Coupe de France. Un duel surréaliste entre l’ogre parisien de la famille Arnault, fort d’un budget futur de 130 M€, et le club vosgien aux 380 000 €. Le Paris FC affiche un budget colossal de 120 à 130 millions d’euros pour 2025-2026, dont 70 millions rien que pour le mercato, tandis que l’US Raon résiste avec ses 380 000 euros annuels.
Le Paris FC, actuel 14e de Ligue 1, traverse une période délicate avec cinq matches sans victoire. Néanmoins, le fossé sportif reste considérable : Raon évolue au sixième échelon du football français, après une relégation la saison précédente.
Le verdict : Paris FC s’impose
Le match de Coupe de France s’est soldé par un score final de 0-3 en faveur du Paris FC. Malgré la défaite, l’US Raon-l’Étape peut être fière de son parcours. Les Bleus de Raon n’ont jamais éliminé le moindre club de l’élite, mais leur détermination et leur passion ont illuminé cette soirée hivernale vosgienne.
Conclusion : La magie de la Coupe de France
Ce match illustre la beauté de la Coupe de France, compétition où les petits clubs peuvent affronter les géants du football professionnel. Pour l’US Raon-l’Étape, cette rencontre restera gravée dans les mémoires comme un moment exceptionnel, symbole de la passion populaire face aux moyens financiers considérables. Le club vosgien continuera d’incarner les valeurs du football amateur et l’espoir de voir, un jour, David terrasser Goliath.
