Rentrée politique de Zemmour : Entre critique du pouvoir et ambitions municipales

Une rentrée politique offensive à Orange
Le parti Reconquête, présidé par Éric Zemmour, a effectué sa rentrée politique lors de son université d’été ce dimanche 31 août à Orange, dans le Vaucluse, rassemblant représentants, adhérents et sympathisants.
Dans un discours marqué par des positions fermes, Zemmour a dénoncé ce qu’il considère comme la “mort” de la politique française, critiquant notamment les récents passages à Matignon de plusieurs personnalités qu’il qualifie de “stagiaires” inefficaces. Selon lui, ni un nouveau Premier ministre, ni de nouvelles législatives ne pourront résoudre la crise démocratique actuelle. “La crise politique rend impossible de résoudre les autres crises”, a-t-il affirmé.
Stratégie municipale pour 2026
Le président de Reconquête a présenté les têtes de liste pour les élections municipales de 2026, notamment Jean Messiha pour la ville d’Évreux, avec l’ambition affichée de “conquérir” les communes. Les principales promesses du parti se concentrent sur la lutte contre la délinquance, la défense des traditions locales et l’identité française.
Controverses et actions judiciaires
Récemment, Eric Zemmour a été condamné à 10.000 euros d’amende pour contestation de crime contre l’humanité, suite à des propos tenus en 2019 concernant le maréchal Pétain et son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale.
Perspectives et défis
Pour l’avenir, Zemmour insiste sur plusieurs priorités : le redressement des finances publiques, la lutte contre l’immigration, la restauration de l’école de l’excellence et la réindustrialisation du pays. Le parti prépare également les élections européennes, avec notamment Sarah Knafo, conseillère d’Eric Zemmour, positionnée comme numéro 3 de la liste Reconquête.