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Ci-dessous, un extrait de la présentation du Collectif Lieux Communs, tiré de leur site internet. Le site internet est un véritable puits d’information : on y retrouvera, entre autres, une toute récente brochure sur la démocratie directe – Démocratie directe : Principes, enjeux, perspectives -, un dossier très complet sur la situation en Grèce, les résistances sociales et citoyennes et le mouvement des assemblées, ainsi que de très nombreux articles, comme par exemple :

 

- L’accaparement international des terres 

 

- La démocratie dans les établissements médico-sociaux 

 

- Tirage au sort et démocratie délibérative – Une piste pour renouveler la politique au XXIe siècle ?

 

- Occuper Wall Street, un mouvement tombé amoureux de lui-même – Le piège d’une contestation sans revendication 

 

- Grèce : Les pratiques maffieuses de l’oligarchie européenne 

 

 

Extrait de la présentation du collectif Lieux Communs issue de son site :

 

Nous voulons, pour toutes les sociétés, une démocratie directe, radicale, réelle, celle des peuples et des gens impliqués dans une activité collective explicite réfléchie et délibérée. Aujourd’hui, partout, c’est une minorité qui décide pour ses propres fins : ce sont les lobbies économiques des clans et des mafias accompagnant les structures politiques bureaucratiques, mondiales et corrompues, que les pouvoirs médiatiques appellent « démocratie représentative » et « libéralisme » : Les forces dominantes aujourd’hui, ce sont les fantasmes primaires de toute-puissance, de dominations, d’accumulation et de maîtrise illimitées qui se propagent dans toutes les cultures en ravageant la planète.

 

Seul un réveil des populations et leur gestion de leur propres affaires pourra poser les réels problèmes qui les traversent, hors des alternatives infernales de l’idéologie dominante : il s’agit de s’auto-limiter en détruisant l’obsession du pouvoir par des assemblées souveraines et des mandats révocables et en freinant l’accumulation illimitée par l’égalité des salaires et la discussion collective des besoins. C’est la seule manière de vivre la prudence dans le domaine techno-scientifique, la frugalité dans la consommation et la sagesse dans les affaires publiques, grandes ou petites. De telles valeurs de civilisations ne peuvent être incarnées que par une collectivité responsable et lucide où les informations, les décisions et les mises en oeuvres collectives et concertées supposent et permettent une imagination pratique et une activité créatrice. Une société capable d’une telle auto-organisation ne pourra se faire, d’abord, que par la reprise, la réinvention et la métamorphose d’attitudes encore bien vivantes dans les zones, régions, pays dits « sous-développés » mais que l’occident dis-sous impitoyablement dans le culte de la croissance : solidarité, don, entraide, convivialité, hospitalité, constituent l’essence d’une société digne, une socialité, qu’il s’agit de rendre critique.