Marion Maréchal : une figure montante du conservatisme européen

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Une eurodéputée au cœur de l’actualité politique

Marion Maréchal, eurodéputée et présidente du mouvement Identité-Libertés, s’impose comme une figure incontournable de la droite conservatrice française et européenne. En décembre 2025, elle a multiplié les apparitions médiatiques et les prises de position sur des sujets sensibles, confirmant son rôle central dans le débat politique national.

Le face-à-face avec Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, dans l’émission La Grande Confrontation sur LCI, a cristallisé deux visions radicalement opposées de la France. Marion Maréchal y a défendu une conception stricte de la laïcité et abordé frontalement la question du voile islamique, révélant les fractures idéologiques profondes qui traversent la société française.

Face à la justice : le combat contre l’islamisme

Le parcours judiciaire de Marion Maréchal illustre son engagement contre ce qu’elle qualifie de « djihadisme judiciaire ». Le 16 décembre, elle était jugée à Lyon devant le tribunal correctionnel, poursuivie par l’Institut européen des sciences humaines (IESH), une école coranique dissoute en septembre 2025. Les chefs d’accusation incluent diffamation et provocation à la haine, suite à ses dénonciations de l’IESH au printemps 2024, lorsqu’elle accusait l’institut d’avoir été créé par les Frères musulmans. Le délibéré sera rendu le 20 janvier.

Une audience historique au Vatican

L’un des moments les plus symboliques fut sa rencontre le 10 décembre avec le pape Léon XIV au Palais apostolique. Cette audience, organisée dans le cadre de journées d’études sur l’avenir civilisationnel de l’Europe, a marqué les esprits. Le souverain pontife a affirmé que « l’identité européenne ne peut être comprise et promue qu’en référence à ses racines judéo-chrétiennes », un message en parfaite résonance avec les convictions de l’eurodéputée.

Un projet politique assumé

Marion Maréchal structure son action autour de la défense du patrimoine européen et de la lutte contre ce qu’elle nomme le « wokisme ». Elle voit dans les succès récents des partis conservateurs en Europe la preuve que les idées patriotiques et souverainistes gagnent du terrain, prédisant que son groupe sera « un des grands acteurs incontournables au niveau européen dans les années à venir ».

Son positionnement singulier, entre le Rassemblement National qu’elle a quitté et Reconquête dont elle s’est séparée, lui permet de défendre une ligne conservatrice plus marquée sur les questions sociétales, tout en maintenant une approche moins interventionniste sur le plan économique. Cette stratégie vise à occuper un espace politique qu’elle juge vacant sur l’échiquier français et européen.

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