Par démocratie directe, on veut dire des communautés de taille humaine (villages/petites villes/quartiers de villes), constituées d’un nombre raisonnable d’habitants, prenant leurs décisions directement, ensemble et en face-à-face. Ce processus de prise de décision se déroule au sein des assemblée des habitants/citoyens.
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Pour les sujets intéressant les communautés d’habitants voisines, les décisions peuvent être prises par la confédération des assemblées populaires, où chacune des assemblées envoie ses représentants.
Ces délégués des communautés qui participent à ces niveaux « plus haut » n’ont aucune autorité politique indépendante dans la prise de décision et peuvent être révoqués par leur communauté à tout moment. Les décisions communes négociées à l’échelle confédérale ne sont exécutables et contraignantes, le cas échéant, qu’après approbation de chacune et de toutes les assemblées de la confédération.
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Si on remplace les mots « communauté de taille humaine » par « Commune » et « confédération » par « Commune des Communes, on s’aperçoit qu’un tel projet a des racines profondes dans notre histoire – bien antérieures aux concepts de socialisme, marxisme ou anarchisme. Une redécouverte de ce projet communaliste est devenu un besoin urgent pour une politique radicale aujourd’hui.
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