Le « jeu de l’olive » : une pratique dangereuse qui alarme les établissements scolaires

Introduction : Un phénomène préoccupant dans les cours de récréation
Le « jeu de l’olive » suscite une inquiétude croissante dans les établissements scolaires français. Cette pratique consiste à mettre un doigt dans les fesses d’un camarade par-dessus ses habits et sans son consentement afin de le prendre par surprise. Loin d’être un simple jeu, ce « jeu », qui n’en est pas un en réalité, peut être considéré comme une forme d’abus sexuel. La résurgence récente de ce phénomène, amplifiée par les réseaux sociaux, mobilise parents, enseignants et autorités pour protéger les élèves.
Un retour inquiétant amplifié par TikTok
Une trend TikTok controversée, surnommée le « jeu de l’olive », refait son apparition dans les cours d’école. Décembre 2025 a été marqué par plusieurs incidents, notamment une élève de CM2 suspendue 3 jours après avoir agressé sexuellement plusieurs camarades dans une école parisienne. Popularisé sur les réseaux sociaux, ce comportement consiste à introduire un doigt dans les fesses d’un camarade par-dessus le pantalon, souvent pour être filmé et diffusé en ligne.
Cette pratique n’est pas nouvelle. La pratique du « jeu de l’olive » sévit dans les cours de récréation, principalement en écoles élémentaires et collèges. Cependant, la viralité des contenus sur TikTok a considérablement accru sa propagation parmi les jeunes.
Des conséquences graves pour les victimes et les auteurs
Ce geste à caractère sexuel peut porter atteinte à l’intégrité physique voire déboucher sur un véritable harcèlement dans certains contextes scolaires. Les témoignages de victimes révèlent l’impact traumatisant de ces actes. Un collégien de Creuse a été victime fin septembre du « jeu de l’olive ». Sa maman témoigne anonymement pour participer à la prévention.
Sur le plan juridique, les conséquences sont sérieuses. La pratique du « jeu de l’olive » peut être considéré comme une agression sexuelle, voire un viol, dans la mesure où il s’agit d’un acte de pénétration non consenti et commis avec surprise, passible de sanctions pénales et disciplinaires. L’enfant/auteur est responsable au pénal et ses parents le sont au civil.
Mobilisation pour prévenir et protéger
Face à cette menace, les autorités intensifient leurs efforts de prévention. Il y a une prévention et une sensibilisation régulière des élèves, des parents et du personnel éducatif, par exemple des interventions en classe, des partenariats avec la maison de protection des familles et le parquet. Le vadémécum pour prévenir, repérer et agir contre les comportements sexistes et les violences sexuelles fait explicitement mention des « jeux » consistant à toucher sans leur consentement le corps d’autres élèves.
Les experts insistent sur l’importance du dialogue. « Il faut faire prendre conscience de la dangerosité de ce qu’ils appellent des jeux, mais qui sont des agressions », souligne un référent académique. La libération de la parole s’améliore, permettant aux victimes de signaler plus rapidement les incidents.
Conclusion : Une vigilance collective indispensable
Le « jeu de l’olive » représente une menace sérieuse pour le bien-être et la sécurité des élèves. Au-delà des sanctions nécessaires, c’est une prise de conscience collective qui s’impose. Parents, enseignants et jeunes doivent comprendre que ces gestes constituent des agressions sexuelles, pas des plaisanteries anodines. La prévention passe par l’éducation au consentement, le dialogue ouvert et une vigilance constante pour garantir un environnement scolaire sain et respectueux pour tous les enfants.









