
Initiative ambitieuse et bien préparée lancée par de simples citoyens, Demos Kratos est un projet expérimental à grande échelle de Démocratie délibérative, consistant en la coordination d’assemblées de citoyens élaborant des rapports et propositions de politiques publiques.
Le projet est lancé par une équipe composée de citoyens de tous horizons, a-partisans, intéressés par la chose publique, la Démocratie, l’Economie et la Société Collaborative, avec l’ambition d’encourager à l’exercice d’une citoyenneté active.
Pour tout connaître du projet, voir le site internet : http://projetdemoskratos.com/
De grandes réunions de présentation auront lieu à Paris le 13 juillet, à Reims le 20 juillet, Lille le 21, Grenoble le 27, Lyon le 28 , puis en août et en septembre à Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Metz, Angers, Nantes…. : voir le site pour tous les détails http://projetdemoskratos.com/evenements/
Voici un assemblage extrait du site concernant le projet :
La finalité du projet :
- promouvoir un exercice politique du plus grand nombre
- amener les citoyens à une meilleure compréhension des problématiques et enjeux politiques
- l’apprentissage de processus innovants de concertation et d’élaboration
Pour pourvoir à la réussite de ce projet de démocratie citoyenne, Demos Kratos se dégage de toute influence ou logique de parti politique. Apartisan, son but est d’en faire un espace neutre de réflexion collective apaisée et d’éviter d’y retrouver des confrontations idéologiques partisanes.
Pour y parvenir, le projet pose pour principes l’absence de traitement de l’actualité politique à chaud et une stricte indépendance de ses ordres du jour.
Les principes qui découlent naturellement de ces objectifs sont l’unité politique (la recherche de la cohésion et de la perspective du consensus par le dissensus dans l’édification d’une volonté générale), la liberté politique (liberté à participer ou non à la gestion de la Cité) et l’égalité politique (égalité en droits civiques et politiques dont le droit égal à tous de proposer).
Une plateforme internet innovante, qui sera lancée en Octobre, permettra de coordonner le réseau d’assemblées citoyennes : une plateforme constituée tel un réseau social, qui puisse à la fois être un centre d’information, un moyen de communication, une structure de coordination, un outil de suivi, un prolongement d’élaboration et un instrument décisionnel.
Les Assemblées citoyennes :
Les Assemblées Citoyennes sont des espaces de discussion politique ouverts à tous citoyens de plus de 18 ans.
Elles s’organisent par zones géographiques (villes, communautés de communes, voir départements).
Ces assemblées se tiennent chaque dimanche après-midi, en même temps à travers la France. Cette récurrence vise deux objectifs : conserver un même rythme simultané dans les processus de production collaborative et l’étude de l’assiduité des participants et utilisateurs de la plateforme tout au long du projet.
L’objectif du projet est d’atteindre 30 Assemblées Citoyennes à fin 2013 et d’en recenser une centaine à la fin du projet en décembre 2016.
Leur création et leur affiliation au réseau d’Assemblées Citoyennes est à l’initiative des citoyens qui souhaitent en constituer,avec le soutien, souhaitable, de municipalités ou universités pouvant offrir la mise à disposition de salles d’accueil à ces assemblées. (Pour faciliter la création d’Assemblées Citoyennes, un espace » Création d’Assemblée » sera disponible sur la plateforme afin de mettre en relation citoyens, municipalités, universités et chercheurs.)
Quels sujets sont traités au sein de ces Assemblées ?
Il n’existe pas de limites de sujets d’études. La première étape pour toute assemblée est de concourir à établir à travers des rapports des données fiables et incontestées afin de pouvoir mener une réflexion sereine et constructive sur tout sujet proposé par un citoyen.
Les Assemblées Citoyennes traitent exclusivement de problématiques et réflexions politiques. Elles ne sont vouées à faire ou engager aucunes actions de prosélytisme. Elles ne s’occupent donc pas de communiquer sur le projet à l’extérieur de celui-ci, ou sur les réflexions politiques abordées au sein d’elles.
5 Commentaires
Bonjour,
Je n’avais pas lu avec assez d’attention la présentation du projet.
J’avais cru qu’il s’agissait d’assemblées locales traitant de sujets locaux.Ayant relu à l’invitation d’un ami je me rend compte qu’il n’en est rien..
Il s’agit en fait de lieu de discussion sur des sujets divers.. ce sont des cafés citoyens…
Aussi longtemps que le référendum d’initiative citoyenne n’aura pas été instauré je doute que beaucoup de citoyens se réunissent pour préparer des projets de réformes qui iront aux oubliettes comme tous les rapport fait par les nombreux » commissions » lancées par tous les gouvernements..
On verra les premiers résultats..
Mesdames , Messieurs ,
Félicitations pour votre louable initiative .
Votre projet recoupe l’action du Cercle des citoyens Français ,
( C.C.F) association existant depuis trois ans et comptant entre adhérents et sympathisants près de 1.000 personnes .
pour vous faire une idée de cette association voici son site :www.lecercledescitoyensfrancais.fr
accepteriez vous un dialogue ?
Cordialement .
Robert Garcia , porte parole du C.C.F , délégué pour la Région P.A.C.A
PS: je me suis inscrit pour le 8 Août et le 5 octobre pour les réunions à Marseille .
Bonjour,
Il me semble que pour que ces assemblées soient attractives et efficaces il faudrait que le référendum d’initiative citoyenne local soit mis en place.. Pour que si les travaux ne sont pas retenus par les élus, l’assemblée puisse en appeler à l’arbitrage de la population.
Il faudrait que dans les villes concernées les » participants » à « l’assemblée de citoyens » pose la question ci dessous à la majorité et à l’opposition municipales.
La loi du 13.08.2004 sur la « participation des citoyens » , dispose en substance que pendant un temps réduit de 3 ans sur 6 : A partir de la 3ème année et jusqu’à la fin de la 5ème seulement, 20% des inscrits d’une commune peuvent demander une consultation sur tous sujets de sa compétence, mais le conseil municipal peut refuser de l’organiser et s’il l’organise ce n’est qu’un simple avis de la population.
Cependant, rien dans la loi n’empêche un candidat et sa liste de prendre – immédiatement – l’engagement politique et moral – que si, pendant les 6 années du mandat – 20% des inscrits demandent une « consultation » dans un domaine prévu par la loi, ils l’organiseront systématiquement et que si le OUI l’emporte avec un score supérieur au pourcentage des inscrits obtenu par leur liste le jour de son élection, ils tiendront compte du résultat.
Pour ces municipales 2014, les Français doivent savoir si leur bulletin mis dans l’urne quand ils entendront « A voté » ils devront en fait comprendre « Ouf, n’a plus de pouvoir ! » ou si au contraire ils pourront – à tout moment – reprendre la parole pour décider de ce qui les regarde, s’ils sont plus de 20% des inscrits à le demander et si le OUI l’emporte avec un score supérieur à celui de la liste élue.
Notre question est simple et précise mais double pour ne pas risquer de tromper les électeurs..
1ère Question.
Votre liste s’engage-t-elle à signer un engagement écrit rendu public sur l’application démocratique de la loi du 13.08.2004 telle qu’exposée ci-dessus ?
OUI NON
Observations éventuelles
Peux-t-on connaître qui sont les personnes physiques à l’initiative de ce projet, svp ? Merci par avance.
Estelle le Touzé
Une question cruciale, à laquelle je ne peux malheureusement pas encore répondre complètement. Ce que je sais se limite à ce qui est indiqué sur le site (plusieurs professeurs de sciences politiques et autres ont participé à l’élaboration du projet) et au fait que sera incessamment sous peu indiqué sur le site le nom des initiateurs du projet. En attendant les nouvelles ! Bien à vous. Hadrien