La France se dote d’un nouveau porte-avions : Macron officialise un projet stratégique majeur

Un géant des mers pour illustrer la puissance française
En déplacement à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), sur une base militaire française, Emmanuel Macron a donné son feu vert à la construction du futur porte-avions qui remplacera le Charles-de-Gaulle. Cette annonce, faite dimanche 21 décembre 2025, marque un tournant stratégique pour la défense nationale française dans un contexte géopolitique tendu. Ce navire, qui doit entrer en service en 2038, “sera l’illustration de la puissance de notre nation”, selon les mots du président de la République.
Caractéristiques techniques impressionnantes
Lui aussi à propulsion nucléaire, le nouveau porte-avions sera beaucoup plus massif que l’actuel. Il fera près de 80 000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42 000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles-de-Gaulle. Avec un équipage de 2 000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat. Ce gigantesque navire deviendra ainsi l’un des plus grands porte-avions au monde et le plus imposant d’Europe.
Un projet économique d’envergure nationale
Cette annonce du chef de l’État fera le bonheur des 800 entreprises françaises qui seront sollicitées pour construire l’un des navires de guerre les plus sophistiqués au monde. Le futur porte-avions destiné à remplacer le Charles de Gaulle sera bien construit aux chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, générant des milliers d’emplois dans la région. Un chantier colossal qui nécessitera “15 000 contrats de travail, d’après les industriels”, d’ici les cinq années à venir.
Un investissement stratégique dans un contexte tendu
Le coût total du porte-avions s’élèvera pour les finances de la France à 10 milliards d’euros. Cette décision intervient malgré les difficultés budgétaires actuelles du gouvernement. “Nous devons être forts pour être craints”, a estimé Emmanuel Macron, alors que le chef d’état-major des armées a prévenu mi-octobre que la France devait être “prête à un choc dans trois, quatre ans” face à la Russie.
Une nécessité opérationnelle pour la Marine nationale
La construction de ce nouveau bâtiment répond à un besoin urgent de maintenir la permanence opérationnelle de la flotte française. Un seul bâtiment, en l’occurrence le Charles De Gaulle, est disponible 65% du temps, selon la Marine. Un décalage de la construction et donc de l’entrée en service de son successeur laisserait la Marine sans porte-avions. Ce projet garantira ainsi la continuité de la présence navale française sur les mers du monde pour les décennies à venir, consolidant le statut de la France comme puissance maritime de premier plan.









