Guirec Soudée se lance dans un défi maritime inédit : le tour du monde à l’envers

Un départ historique au large d’Ouessant
Le 23 décembre 2025, Guirec Soudée franchit la ligne de départ au large d’Ouessant pour son nouveau tour du monde en solitaire… et à l’envers. À bord de son maxi-trimaran Ultim MACSF, le skipper de 33 ans originaire de Plougrescant, dans les Côtes-d’Armor, s’attaque à un défi maritime que personne n’a jamais réussi en multicoque. Ce tour du monde « à l’envers » consiste à suivre le tracé du Vendée Globe dans le sens inverse, donc face aux vents et aux courants dominants.
Un record jamais réalisé en multicoque
Le record du tour du monde à l’envers reste détenu en monocoque par Jean-Luc Van Den Heede, établi il y a 21 ans en 122 jours et 14 heures. Guirec Soudée vise un retour en Bretagne avant le 23 avril 2026, soit moins de 122 jours et 14 heures. Plus impressionnant encore, en multicoque, le défi n’a encore jamais été mené à son terme. Deux tentatives seulement ont été lancées : celle d’Yves Le Blevec en 2017 sur Actual Ultim’, puis celle de Romain Pilliard et Alex Pella en duo en 2021, toutes deux interrompues en Amérique du Sud.
Un aventurier devenu régatier accompli
Guirec Soudée s’est fait connaître lors d’un premier tour du monde à la voile en compagnie de Monique, sa célèbre poule. En février 2025, il a terminé le Vendée Globe à la 23e place à l’issue de 89 jours, 20 heures, 16 minutes en mer. Cette nouvelle expédition à bord de l’Ultim MACSF représente l’aboutissement d’un parcours exceptionnel. Accompagné par la MACSF comme partenaire principal, Guirec Soudée a minutieusement préparé ce projet, notamment lors d’une traversée de l’Atlantique avec le youtubeur Inoxtag à l’été 2025.
Un défi extrême face aux éléments
Ce tour du monde à l’envers représente un défi titanesque pour le navigateur breton. Naviguer contre les vents et courants dominants multiplie les difficultés techniques et physiques. C’est précisément cette frontière encore vierge qui attire Guirec Soudée : « J’aime la difficulté, c’est ce qui me fait avancer ». Pour les passionnés de voile et le grand public, cette aventure représente une nouvelle page de l’histoire maritime française et un exemple inspirant de dépassement de soi. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si Guirec Soudée parviendra à inscrire son nom dans l’histoire de la navigation hauturière.









