Éric Ciotti remodèle la droite française avec l’Union des droites pour la République

Une nouvelle force politique émerge
Ancien membre des Républicains cherchant à se distancer de la présidence Macron, Éric Ciotti est désormais à la tête de l’Union des droites pour la République (UDR), un nouveau parti politique qu’il a créé après son départ des Républicains en 2024.
Un parcours mouvementé
En juin 2024, sa tentative de former une alliance électorale avec le Rassemblement national a provoqué une crise sans précédent. Bien qu’initialement exclu de la présidence du parti par la direction, une décision invalidée par un tribunal parisien, Ciotti a finalement créé son propre groupe parlementaire, l’UDR.
Une force politique grandissante
L’UDR connaît un succès notable, comptant déjà plus de 15.000 adhérents. Les sondages récents montrent que 31% des personnes interrogées voteraient pour le RN en alliance avec Éric Ciotti lors d’élections anticipées, tandis que le camp présidentiel n’obtiendrait que 14% des suffrages, soit sept points de moins qu’en 2024. Au second tour, le RN pourrait encore renforcer son avantage en raison de l’affaiblissement du « front républicain ».
Position politique actuelle
Éric Ciotti appelle désormais Les Républicains à rejoindre son Union des droites pour la République, dénonçant leur compromission avec Macron. À la veille du vote de confiance au gouvernement de François Bayrou, il se positionne comme leader de l’UDR avec une ligne idéologique claire, centrée sur l’autorité, l’identité nationale et la liberté.
Impact sur l’avenir politique
Il prédit la chute imminente du gouvernement Bayrou, fragilisé par un Parlement divisé et l’absence de majorité claire. Il va jusqu’à réclamer la démission du président, dénonçant un pouvoir qui se maintient par « ruse » malgré des échecs électoraux. Dans ce climat d’instabilité, l’UDR se positionne comme une force d’opposition radicale, prête à bouleverser l’échiquier politique.