Danielle Simonnet : Parcours d’une députée engagée à Paris

Une élection controversée validée par le Conseil constitutionnel
Le 17 janvier 2025, le Conseil constitutionnel a rejeté les recours contre l’élection de Danielle Simonnet, déposés après les législatives anticipées par les candidates investies par La France insoumise. Cette décision est intervenue dans un contexte de tensions internes au sein de la gauche française, après que Sabrina Ali Benali, candidate du Nouveau Front populaire investie par LFI, a été battue par Danielle Simonnet à Paris.
Les Sages ont statué que « les faits invoqués ne présentent pas le caractère de manœuvres frauduleuses ayant eu pour objet ou pour effet de porter atteinte à la sincérité du scrutin ». La députée de Paris s’est réjouie d’une « décision porteuse d’espoir, qui atteste que le Nouveau Front Populaire appartient à ses électrices et électeurs ».
Une rupture avec La France insoumise
Danielle Simonnet incarne une figure dissidente de la gauche française. L’ex-conseillère de Paris LFI, désormais députée du mouvement politique L’Après, est fâchée avec Jean-Luc Mélenchon. Elle siège actuellement au sein du groupe parlementaire Écologiste et social à l’Assemblée nationale et est membre de la Commission des finances.
Cette rupture s’est cristallisée autour de questions de démocratie interne et de stratégie politique. En mai 2025, elle a lancé un appel à « l’unité du NFP » à Paris avec Laurent Sorel, espérant mettre autour de la table toutes les forces de la gauche parisienne « sans exclusive », et ils ont mis six propositions au pot commun.
Un engagement parlementaire actif
Danielle Simonnet a été élue députée pour la 15ème circonscription de Paris lors de l’élection législative de 2022. Son activité parlementaire témoigne d’un engagement constant sur les questions sociales et économiques. Elle est rapporteure d’une mission d’information sur le potentiel d’économies que représente l’intelligence artificielle dans le secteur public depuis juin 2025.
En septembre 2025, elle a été au cœur d’une controverse lorsque la députée a été sortie de force d’un bar par la Brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M) pour un contrôle d’identité, aux environs de 7 heures porte de Montreuil à Paris, lors de la journée de mobilisation « Bloquons tout ».
Une voix pour la gauche unitaire
Le parcours de Danielle Simonnet illustre les tensions et recompositions actuelles de la gauche française. Cofondatrice de L’Après, elle défend une gauche unitaire et démocratique, tout en restant fidèle aux valeurs écologistes et sociales. Son action parlementaire et son engagement sur le terrain parisien continuent de marquer le paysage politique de la capitale, où elle représente une alternative aux lignes directrices établies par les grands partis de gauche traditionnels.









