Barrages d’agriculteurs : une mobilisation qui perdure en France

Une mobilisation agricole qui s’intensifie
Les agriculteurs poursuivent leur mobilisation contre l’abattage de leur troupeau en cas de dermatose nodulaire, avec des routes bloquées et des barrages filtrants sur plusieurs autoroutes françaises. Depuis plusieurs jours, les syndicats agricoles bloquent certains accès à l’autoroute pour s’opposer à l’abattage systématique des troupeaux lorsqu’une bête est contaminée par la dermatose nodulaire bovine. Cette maladie virale affecte les bovins et représente une menace sérieuse pour les éleveurs français.
Des perturbations majeures sur le réseau routier
L’axe entre Toulouse et Bayonne sur l’A64 reste fermé, avec des agriculteurs mobilisés ayant placé des engins de BTP en travers des voies pour empêcher leur évacuation. Le barrage sur l’autoroute A20 a été levé en Corrèze au niveau de Brive, après intervention des forces de l’ordre. La situation reste particulièrement tendue dans le Sud-Ouest où l’autoroute est fermée sur 180 km entre Montréjeau et Briscous.
Des revendications multiples
Les agriculteurs restent mobilisés malgré le report de la signature de l’accord avec les pays du Mercosur. Des entretiens se sont tenus à Matignon entre le Premier ministre et les représentants des principaux syndicats agricoles. La Coordination rurale a proposé de faire une pause pendant les vacances de Noël, mais le syndicat laisse la main à ses sections départementales, certaines souhaitant continuer à mettre la pression sur le gouvernement.
Conclusion : un mouvement déterminé
Cette mobilisation reflète le profond désaccord des agriculteurs avec la gestion gouvernementale de la crise sanitaire. Même si de nombreuses voix appellent à une trêve pour les fêtes de fin d’année, rien n’est moins sûr pour l’heure. Les barrages agriculteurs illustrent la détermination d’un secteur qui se sent abandonné et incompris, alors que les départs en vacances sont perturbés partout en France. L’issue de cette crise dépendra de la capacité du gouvernement à proposer des solutions concrètes pour rassurer les éleveurs sur l’avenir de leurs exploitations.









