Amélie de Montchalin au cœur des négociations budgétaires 2026

Une ministre au centre des débats budgétaires
Amélie de Montchalin est ministre de l’Action et des Comptes publics depuis le 12 octobre 2025, un poste stratégique dans un contexte budgétaire particulièrement tendu. Cette économiste de formation, diplômée en économie de l’Université Paris-Dauphine et d’HEC Paris, en Histoire de l’Université Paris IV-Sorbonne et en administration publique de la Harvard Kennedy School, occupe des fonctions ministérielles depuis 2019. Son parcours témoigne d’une expertise reconnue en matière de finances publiques et d’affaires européennes.
Un budget de la Sécurité sociale sous tension
En décembre 2025, Amélie de Montchalin a été particulièrement active lors des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Avec 247 voix pour, 234 contre, et 93 abstentions, le PLFSS a été adopté par l’Assemblée nationale, dans la soirée du 9 décembre. La ministre a dû gérer plusieurs dossiers sensibles, notamment les franchises médicales et les cures thermales.
Concernant les franchises médicales, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a déclaré devant les députés que le doublement des franchises médicales ne pouvait plus être inclus dans les projections financières pour l’année prochaine, faute de consensus. Cette décision illustre sa volonté de chercher le compromis parlementaire plutôt que d’imposer des mesures contestées.
Les reculs stratégiques sur les cures thermales
Sur le dossier des cures thermales, la ministre a également fait preuve de pragmatisme. Le mardi 9 décembre, Amélie de Montchalin a précisé, à plusieurs reprises, que les cures thermales ne feront pas l’objet d’un déremboursement. La ministre Amélie de Montchalin a assuré, à deux reprises, qu’aucun décret ne sera pris contre l’avis du Parlement, démontrant son respect du débat parlementaire face à une mobilisation importante.
Un objectif de réduction du déficit public
La ministre reste ferme sur l’objectif de maîtrise des finances publiques. Amélie de Montchalin alerte sur le risque d’un déficit public qui pourrait atteindre 5 % du PIB en 2026, tout en maintenant un objectif de 4,7%. Elle rappelle régulièrement aux parlementaires l’importance de faire des choix budgétaires responsables, soulignant que tous les efforts qu’on ne fera pas en 2026, il faudra les réaliser en 2027, 2028 ou 2029.
Conclusion : une équilibriste au service du compromis
Dans un paysage politique fragmenté, Amélie de Montchalin incarne une approche pragmatique de la gestion budgétaire. Sa capacité à négocier et à renoncer à certaines mesures controversées témoigne d’une volonté de stabilité gouvernementale. Pour les citoyens français, ces négociations auront des conséquences directes sur leur pouvoir d’achat et l’accès aux soins en 2026. La ministre devra continuer à naviguer entre rigueur budgétaire et acceptabilité sociale de ses mesures dans les mois à venir.








