Amélie de Montchalin au cœur des défis budgétaires de la France

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Une ministre face aux défis des finances publiques

Ministre de l’Action et des Comptes publics depuis le 12 octobre 2025, Amélie de Montchalin se trouve au cœur des enjeux budgétaires cruciaux pour la France. Dans une interview au Parisien publiée le 14 novembre 2025, la ministre alerte sur le risque d’un déficit public qui pourrait atteindre 5 % du PIB en 2026. Cette situation préoccupante intervient dans un contexte politique complexe, où les négociations parlementaires sur le budget 2026 s’avèrent particulièrement ardues.

Un parcours d’experte en économie

Née le 19 juin 1985 à Lyon, Amélie de Montchalin est diplômée de l’université Paris-Dauphine en économie, de l’École des hautes études commerciales (HEC), de l’université Paris IV-Sorbonne en histoire et de la Harvard Kennedy School en administration publique. Son expérience professionnelle comprend notamment des postes chez Exane BNP Paribas et une fonction de directrice de la prospective chez AXA. Élue députée de l’Essonne en juin 2017, elle a été membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

La bataille du budget 2026

Le défi principal d’Amélie de Montchalin concerne la réduction du déficit public. L’objectif du gouvernement demeure de ramener le déficit public à 4,7% du produit intérieur brut, contre 5,4% prévus en 2025. La ministre exhorte à arrêter d’augmenter la dette au plus vite, car elle génère des charges d’intérêt à hauteur de 74 milliards d’euros en 2026. Face aux résistances parlementaires, notamment sur des mesures controversées comme le doublement des franchises médicales, le gouvernement a pris acte que cette proposition ne fait pas consensus.

Une approche pragmatique et consensuelle

Amélie de Montchalin a salué les compromis trouvés comme preuve qu’il y a un chemin et que la France n’est pas condamnée à l’impuissance budgétaire. Le Parlement a adopté le projet de loi de finances de fin de gestion 2025, texte permettant de fixer les derniers ajustements financiers de l’année en cours, marquée par un déficit atteignant 5,4 % du PIB. La ministre appelle à la responsabilité collective, soulignant que les efforts non réalisés en 2026 devront l’être dans les années suivantes, avec des conséquences potentiellement plus lourdes pour les Français.

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