La fille présumée de Vladimir Poutine vit discrètement à Paris
Une vie parisienne sous surveillance médiatique
Début décembre 2025, un journaliste ukrainien déterre l’une des rumeurs les plus persistantes sur Vladimir Poutine : il aurait une fille cachée, née d’une liaison avec une ancienne employée de mairie, vécue dans les années 1990. Aujourd’hui, cette fille a bien grandi et vit un quotidien calme à Paris, où elle travaille dans le milieu artistique sous le nom de Luiza Rozova.
Cette révélation a pris une dimension internationale lorsque Dmytro Sviatnenko, un journaliste ukrainien, filme une jeune femme blonde à la sortie d’une galerie parisienne en décembre, étant persuadé qu’il s’adresse à la fille illégitime de Vladimir Poutine. L’incident a relancé les spéculations sur l’identité d’Elizaveta Krivonogikh et son lien supposé avec le président russe.
Un parcours entre luxe et discrétion
Elizaveta Krivonogikh a été la cible d’une légende concernant son père biologique : elle serait née de la liaison entre Svetlana Krivonogikh, une femme de ménage devenue en quelques années l’une des femmes les plus riches de Russie. Les journalistes s’intéressent à sa mère, Sveltana, ancienne femme de ménage devenue millionnaire et l’une des plus grandes fortunes de Russie après avoir croisé la route de Vladimir Poutine et la naissance de sa fille en 2003.
Elle intègre l’Icart en 2020, une école de management de la culture et du marché de l’art située dans le VIIIe arrondissement de Paris, dont elle ressort diplômée quatre année plus tard. Lorsque la Russie déclare la guerre à l’Ukraine en 2022, la jeune femme quitte les réseaux sociaux, et depuis, elle vit plus ou moins cachée à Paris.
Une position ambiguë dans le milieu artistique
La cellule investigation de Radio France révèle qu’elle travaille à Paris dans une galerie d’art qui expose des œuvres d’artistes russes et ukrainiens anti-guerre. Cette situation professionnelle contraste fortement avec la politique du Kremlin et soulève des questions sur ses propres convictions.
Selon Radio France, Luiza Rozova a fréquenté des milieux progressistes russes et aurait pris position publiquement contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, initiée en 2022, et émis des messages de soutien aux Ukrainiens. Plus récemment, la jeune femme a publié des messages sur Telegram, dans lesquels elle semble évoquer son père, sans toutefois le nommer, écrivant à propos de “l’homme qui a pris des millions de vies et détruit la (s)ienne.”
Signification et implications
Officiellement, Poutine n’a que deux filles : Katerina Tikhonova et Maria Vorontsova, mais on lui prête beaucoup d’enfants illégitimes. L’existence d’Elizaveta Krivonogikh n’a jamais été confirmée par le Kremlin, mais les similitudes physiques et les circonstances entourant la fortune soudaine de sa mère alimentent les spéculations depuis des années.
Cette affaire illustre la difficulté pour les proches présumés du président russe de vivre une vie normale, particulièrement dans le contexte actuel de tensions internationales. La présence d’Elizaveta à Paris et son engagement apparent contre la guerre soulèvent des questions fascinantes sur les divisions possibles au sein même des familles liées au pouvoir russe.
