La Nuit du Bien Commun aux Folies Bergère : un gala caritatif controversé

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Un événement caritatif sous haute tension

La Nuit du Bien Commun s’est tenue aux Folies Bergère le 4 décembre 2025, marquant la neuvième édition nationale de cet événement caritatif. Le gala caritatif a été cofondé en 2017 par le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin et vise à collecter des fonds pour diverses associations. Cependant, cette édition parisienne s’est déroulée dans un climat particulièrement tendu, marqué par une forte opposition de la part de collectifs et syndicats.

Des manifestations et perturbations importantes

Des collectifs, associations et syndicats ont manifesté devant les Folies Bergère, pour protester contre l’événement caritatif et sur l’influence supposée du milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin. Environ 500 personnes se sont réunies rue Richer à Paris, où ont alterné une dizaine de prises de parole, chants et fanfares, avec en final un feu d’artifice sur le toit du théâtre.

Certains collectifs et syndicats (dont la CGT, Solidaires ou encore Attac) ont manifesté bruyamment devant la salle des Folies Bergère, certains sont allés plus loin en procédant à des tirs de mortier depuis le toit du bâtiment. À l’intérieur, certains militants habillés à la versaillaise, ont percé des boules puantes à l’intérieur de la salle, provoquant une brève interruption de la soirée.

Un débat politique autour de la philanthropie

L’objectif de la Nuit du bien commun est de collecter des dons au profit d’associations, et d’après les organisateurs, l’ensemble des dons est reversé aux associations, aucun bénéfice financier de l’événement n’est tiré par l’équipe. Toutefois, les contempteurs de Pierre-Édouard Stérin estiment qu’il instrumentalise la Nuit du bien commun à des fins politiques.

Cet événement illustre les tensions croissantes autour des initiatives philanthropiques perçues comme politiquement orientées. De la Provence à la Bretagne, de plus en plus de collectifs se mobilisent contre les projets réactionnaires soutenus par le milliardaire Pierre-Edouard Stérin et ses Nuits du bien commun. Malgré les perturbations, la soirée s’est poursuivie jusqu’à minuit sous protection policière, révélant les divisions profondes qui traversent la société française sur les questions de charité, d’influence et d’engagement politique.

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