11 septembre 2025 : La France au lendemain d’une mobilisation historique
Une situation sociale tendue
La journée du 10 septembre a vu une mobilisation massive avec 175 000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur, tandis que la CGT en a recensé 250 000 à travers la France.
Le bilan officiel fait état de 812 actions, dont 550 rassemblements et 262 blocages. Les forces de l’ordre ont procédé à 473 interpellations, dont 203 à Paris. Treize membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés.
Réactions politiques et perspectives
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a qualifié la mobilisation de ‘succès’, saluant un mode d’action ‘moins routinier, monotone et maîtrisable que les traditionnels défilés’ syndicaux. Il a particulièrement apprécié ‘l’auto-organisation’ observée lors de cette journée d’action.
De son côté, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est félicité de ‘la mise en échec de celles et ceux qui voulaient bloquer le pays’, tout en évoquant une ‘forme de confiscation’ de la mobilisation par ‘les mouvances d’extrême gauche et d’ultra-gauche’. Il a néanmoins reconnu une mobilisation ‘importante’ mais inférieure aux journées nationales d’action habituelles.
Perspectives et suite du mouvement
La CGT maintient la pression et a d’ores et déjà appelé à une nouvelle mobilisation le 18 septembre.
Face à cette situation, le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est rendu au ministère de l’Intérieur pour participer à une cellule de crise interministérielle, aux côtés du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, afin d’évaluer le dispositif sécuritaire mis en place.
